Plan de swing, Chemin de club et autres considérations : Partie 1
Septembre 2012
- par Kelvin Miyahira
Traduction : Robin Cocq
Si Sheldon Cooper de ''Big Bang Theory'' étudiait le golf, voilà ce qu'il dirait à un planologiste : ''Oui, cela confirme que vous participez au mensonge culturel de masse du monde du golf, à savoir que la position apparente du club au milieu du downswing, par rapport à une ligne arbitraire dessinée à partir d'un enregistrement en 2 dimensions, affecte le chemin de votre club et détermine la capacité à frapper un coup parfaitement droit.''
Les planologistes vont vous dire qu'en mettant votre club ''dans le plan'', vous aurez automatiquement le bas de votre arc où il faut pour avoir un bon contact, et un angle d'attaque descendant sur vos coups de fers, et remontant avec votre Driver.
Le plan parfait est un endroit magique à partir duquel tout est possible. Les coups voleront loin et droit comme des flêches, parce que arriver à l'impact avec une square est plus simple à partir du bon plan. Mieux même, avec ce plan arriveront plusieurs Budweiser bien fraiches, des filles qui jouent en bikini sur des plages de sable blanc.
On dirait un rêve non ? Et bien c'est le cas.
Il y a tant de suppositions faites à propos du plan qu'il est nécessaire ce mois-ci de tordre le coup à quelques idées reçues.
Commençons par l'envie de swinguer cela le plan du shaft à l'adresse.
Swinguer sur le plan initial du shaft
Oh oui, on a tous vu cette belle ligne tracée à travers le shaft à l'adresse.
Il paraît que c'est dans ce plan là qu'il faudrait swinguer.
Est-ce que Tom Lehman arrive à revenir parfaitement selon le plan initial du shaft comme le voudrait son professeur planologiste ? Hmm...Même en le voulant, ça à l'air compliqué.
Zach Johnson
Hunter Mahan
Luke Donald
Keegan Bradley
Rory McIlroy
Pourtant une chose déjà abordée, c'est que les poignets sont bien plus stables en déviation ulnaire. En déviation ulnaire, les mains vont devoir s'élever un peu non ? Retourner parfaitement sur le plan initial du shaft va être quasiment impossible. C'est un fait, peu de pros swinguent selon ce plan, et encore moins retournent le club dans la position intiale du shaft à l'impact. Celà demanderait d'éliminer la déviation ulnaire et destabiliser la position d'impact (la déviation radiale réalisée dévierait le plan vers la droite, et augmenterait la probabilité d'un flip, voire pire d'un Flip/Roll).
Copier Ben Hogan
Même le grand Ben ne retournait pas parfaitement le club sur le plan théorique. A l'impact, ses mains sont un peu au-dessus de sa position intiale.
D'ailleurs on a déjà vu que beaucoup de gens copient Hogan sans copier son release et sans son excellent rotation. A quoi bon ? Alors copier une position illusoire que même Hogan n'adoptait pas, ça me laisse songeur.
Les commentateurs aiment dire que le swing de Chad Campbell ressemble très fort à celui de Hogan. Son shaft sort très bas et à gauche à la traversée, comme Hogan. Certains aiment appeler ça un swing intérieur-intérieur.
Mais en vue de face, ce n'est vraiment pas le cas. Chad ne lui ressemble pas du tout. Quel intérêt d'être dans le plan si vous utilisez ce genre de release ? Son poignet gauche a beau être bombé le club a déjà dépassé l'avant-bras gauche. C'est au mieux un Flip N Drive. Pas vraiment du ''Hogan'' tout ça.
Et la rotation du corps ? On en est loin.
Il y a toute une religion autour du swing de Ben Hogan, mais il ne sert à rien de copier son plan et tomber amoureux de la vue de profil en espérerant avoir les mêmes résultats que lui.
Ne serait-il pas intéressant de copier également son swing en vue de face ?
Qu'est-ce que qu'un plan trop vertical et un plan trop flat ?
Ca c'est une descente verticale par-dessus chez un amateur.
Et ça c'est Steve Marino, pro du Tour. Quelle est la différence entre les deux ?
Il semblerait que le plan ne soit pas la seule chose à prendre en compte. Qu'en est-il de la rotation interne ou externe de l'épaule droite ? Quel est le mouvement du coude droit ? Les joueurs qui reviennent par-dessus sont en rotation interne. Ils n'utilisent pas non plus correctement leur bas du corps alors que Marino a les hanches effacées avec de la courbure de colonne vertébrale vers la droite (notez la position plus basse de l'épaule droite).
Voilà Jim Furyk, l'un des joueurs les plus droits du tour. Dans le plan ?
Et là ? Son coude droit est derrière le corps et son club paraît bien trop flat. Mais à côté de ça, regardez son poignet gauche, il est bombé ou en flexion. Celà ferme la face tôt pour qu'il puisse avec des mains très stables à l'impact. Vérifiez sur cette vidéo.
Jim tourne assez bien son corps. Les hanches s'effacent bien.
On continue avec JB Holmes et Sergio Garcia. Tous les deux ont un shaft un peu plat qui pointe au-delà de la balle. Est-ce que ça veut dire qu'ils ont tous les deux un swing plat.
En traçant le plan intial du shaft, les planologistes verront surement mieux les différences. JB est parallèle au plan. Haney aimerait bien cela je pense... Sergio a le club sous le plan, avec son club qui se perd dans les arbres en arrière-plan.
Il y a des choses plus importantes. JB a mieux tourné son corps alors que le buste de Sergio pointe à l'opposé de la cible. Le bras gauche de JB est bien plus en avant que Sergio. Son coude droit est aussi bien en avant de la hanche droite alors que celui de Sergio est coincé en arrière.
Comment faut-il analyser le plan de JB ? Son club est derrière ses mains et donc plat, mais son club et ses bras sont au-dessus du plan initial du shaft. Vertical/flat ? Flat/vertical ?
Pour Sergio le club est en-dessous du plan alors on peut dire qu'il est flat c'est ça ?
Pour aider à trancher sur la position de JB, on va voir Pat Perez avec un club un peu en avant des mains. JB doit être considéré comme flat alors ?
On voit bien qu'il y a pas mal de zones d'ombre derrière les termes Steep et Flat. On peut être flat pour certaines parties du corps et steep pour le club ou inversement. Tout cela n'a pas de sens.
Sans regarder la qualité de la rotation, la position des épaules, bras, mains tout ce classement est complètement futile.
Le plan de swing et le chemin de club
Le plan de swing et le chemin de club sont-ils corrélés ? La sagesse habituelle tient pour acquis que si vous êtes bien dans le plan alors votre chemin de club sera bien droit vers la cible à l'impact. Avec un plan de swing plat, vous aurez un chemin vers la droite, et pour un plan vertical un chemin vers la gauche. Voyons si ça tient dans le monde réel.
Voici Vijay Singh dans le plan ''parfait''.
Mais où va son chemin ?
Ca correspond bien à l'intention de Vijay puisqu'il veut tout jouer en fade. Alors quel rapport entre son plan et son chemin ?
Voilà Dustin Johnson avec un plan qui semble très correct. Pourtant son club n'est pas du tout dans le plan initial du shaft comme l'est celui de Vijay (plus vertical ? Quelle importance ?).
A ce moment là il est plus près du plan ''parfait''.
Joli.
Mais on peut voir très clairement que son chemin de club va vers la droite.
Etant donné que le plan de Brandt Snedeker est parfait, vous diriez que son chemin de club à l'impact sera :
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Vers la cible
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Un peu à droite de la cible
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Un peu à gauche de la cible
Comment ça vous avez besoin de plus d'informations ?
Et avec cette position-là, ça devient plus évident ?
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Vers la cible
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Un peu à droite de la cible
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Un peu à gauche de la cible
Et avec celle là ? Allez, liquidation totale avant fermeture.
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Vers la cible
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Un peu à droite de la cible
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Un peu à gauche de la cible
Avant de tricher et de regarder la réponse, vous penchez pour laquelle ?
En fait la réponse c'est la troisième : un peu à gauche de la cible. J'aurais du rajouter l'option 4 : Impossible à déterminer.
Parce que le club paraît un peu plat ou en-dessous d'un plan dans un monde en 2 dimensions, ça ne veut pas dire nécessairement que le chemin sera vers la cible ou un peu à droite de celle-ci.
En 3 dimensions, le plan peut changer parce que l'arc de swing peut s'élargir ou se rétrécir avant l'impact. Et dans notre cas précis, une image avant l'impact l'arc s'élargit et ça change radicalement le chemin de club. C'est pour cela que le chemin de Brandt Snedeker est en fait vers la gauche de la cible pendant l'impact.
Comment est-ce possible ?
Pour comprendre ce qui se passe, il va falloir au moins deux vues différentes en même temps pour pouvoir se faire une bonne idée des choses en 3D.
Comme vous pouvez le voir, Brandt a pas mal de lag. Mais son coude droit ralentit et son épaule droite va en rotation interne, alors que Dustin continue la rotation externe et son adduction avec un coude droit qui continue à aller vers la cible.
Le plan a l'air pas mal, mais en vue de face, on voit bien que son bras droit est entrain de se tendre et que le poignet droit va de l'extension vers la flexion.
Vous voyez les différences au niveau du bras et du poignet droit ? DJ a un poignet plus en extension (cassé). Pour la rotation du corps, des différences ? Ce n'est pas bien compliqué, Dustin tourne superbement alors que Sneds arrête sa rotation.
Une image après l'impact, Brandt a Underflippé. Avec son chemin légèrement sur la gauche, ça crée un joli petit fade. C'est un swing très précis. On sait d'ailleurs que Brandt n'est que 120ème en distance au drive avec en moyenne 256 mètres.
Vous êtes prêts pour un second quizz ?
On retrouve maintenant Mark Wilson. Ou va son chemin de club ?
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Vers la cible
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Un peu à droite de la cible
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Un peu à gauche de la cible
Un peu en-dessous du plan. On casse les prix...
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Vers la cible
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Un peu à droite de la cible
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Un peu à gauche de la cible
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Vers la cible
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Un peu à droite de la cible
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Un peu à gauche de la cible
La réponse est ?
Encore une fois, la rotation interne précoce de l'épaule droite déclenche l'extension du coude droit et la flexion du poignet droit, ce qui élargit l'arc de swing juste avant l'impact. Celà déplace le chemin de club légèrement vers la gauche, extérieur-intérieur. La réponse correcte est encore la 3ème.
Il n'y a rien de mal à swinguer comme ça, beaucoup de pros le font. Il faut savoir que les règles pour l'alignement doivent changer. Si vous voulez tapper un draw avec ce chemin, en fait ce sera plutôt un pull draw. Et un coup tout droit aura tendance à être un petit fade.
Comment ça se passe pour les descentes verticales ?
Dans cet angle de vue, il est évident que le club est au-dessus du plan.
Notez qu'il y a peut-être une distortion aggravant cette impression parce que la caméra est un peu orientée vers ses talons.
Vous pouvez aussi voir quel effet cela a sur son chemin de club.
Comment tout cela s'articule ? Est-ce que c'est du à la contraction des abdominaux, à la perte de la lordose lombaire, ou l'absence de courbure de colonne vers la droite ?
Un peu de chaque. Et ces mouvements entrainent inévitablement la rotation interne de l'épaule droite, elle-même rendant certaines l'extension du coude droit et la flexion du poignet droit.
On obtient alors encore un élargissement de l'arc de swing avant l'impact et un chemin de club altéré. Dans ce cas précis, une descente verticale peut engendrer un chemin vers la gauche.
Le prochain swing à l'étude est celui de Phil Mickelson, que j'ai transformé en droitier pour qu'il n'y ait pas de confusion.
En tenant compte de cette descente un peu verticale, ou va aller son chemin ?
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Vers la cible
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Un peu à droite de la cible
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Un peu à gauche de la cible
Et maintenant ?
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Vers la cible
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Un peu à droite de la cible
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Un peu à gauche de la cible
Et là ?
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Vers la cible
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Un peu à droite de la cible
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Un peu à gauche de la cible
La réponse est ………
La 2ème : un peu à droite de la cible.
Les joueurs qui courbent la colonne vertébrale à l'opposé de la cible comme Carl Pettersen ou KJ Choi ont une apparence similaire à Phil. Cette courbure de colonne associée à de la rotation externe tardive applatit leur plan de swing après qu'il ait été vertical en début de descente.
Que fait Keegan Bradley, quel genre de chemin produit-il ?
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Vers la cible
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Un peu à droite de la cible
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Un peu à gauche de la cible
Je vous donne un peu plus d'informations...
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Vers la cible
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Un peu à droite de la cible
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Un peu à gauche de la cible
Allez un petit effort !
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Vers la cible
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Un peu à droite de la cible
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Un peu à gauche de la cible
En fait la bonne réponse c'est la 2eme : Un peu à droite de la cible.
Je crois que ça suffit pour les exemples.
On ne peut jamais être sur du chemin de club du joueur en se basant purement sur son plan de swing. Les règles générales admises par les planologistes semblent ne pas se vérifier souvent.
Le bas de l'arc de swing
Les planologistes croient que le plan ''parfait'' confère la géométrie correcte qui produira des contacts purs pour ne jamais gratter ou topper.
Mais bien sur...
Que se passe-t-il si vous relachez votre lag, ou si vous avez un flip ? Est-ce que cela n'aura aucune influence sur votre propension à gratter ? Après tout, vous êtes ''dans le plan'' n'est-ce pas?
On peut voir que même les pros peuvent avoir un flip et déplacer le bas de leur arc vers l'arrière.
Même eux doivent faire des compensations pour ne pas gratter, en slidant le bas et /ou le haut du corps vers la cible pour équilibrer l'équation et avoir un arc dont le point le bas est après la balle.
Ce que font les pros : Le Plan de Lancement
Il existe une position par laquelle beaucoup de professionnels passent et je l'ai nommée la position du Plan de Lancement. A un moment après le début de la descente, le club se met à pointer à peu près vers la balle.
Comme on l'a vu, ce n'est pas une règle universelle parce qu'il y aura aussi des descentes verticales et plates.
En fonction de leur coup de référence (droit, draw ou fade), de leur rotation, quantité de lag et style de release ils swingueront ensuite le club sur, en-dessous ou au-dessus de ce Plan de Lancement.
Les mouvements anatomiques nécessaires se mettront en place en fonction de cela pour frapper de manière répétitive (souvent le style de release s'est en fait adapté à leur Plan de Lancement et le chemin qui en résulte est devient cohérent). Si ce n'était pas le cas ils ne seraient pas assez réguliers pour être sur le tour.
Les amateurs et hauts handicaps n'arrivent pas à trouver un réel Plan de Lancement à cause d'erreurs lors de leur montée ou leur transition et doivent donc avoir recours à des mouvements compensatoires compliqués pour bien toucher la balle et frapper droit. Ces grandes compensations ne sont pas aisées à reproduire.
Quand une compensation fait défaut ou simplement si leur style de release est un Flip/Roll (oui, ''plan parfait'' + Flip/Roll = trajectoires irrégulières) des coups qui ne sont pas dans leur dictionnaire arrivent et rendent le golf beaucoup moins amusant.
Parlons en de ces compensations...
Sur le premier cliché, Phil (en droitier) n'a pas une bonne position de Plan de Lancement. Il est un peu verticale avec un club qui pointe entre la balle et ses pieds. Mais ensuite il compense en faisant de la rotation externe d'épaule droite. Par contre cela ouvre la face de club (clichés 2 et 3). A cause de cette compensation nécessaire, il a du développer un release en Roll rapide pour réussir à tapper droit.
Je traiterai des styles de release dans la partie 2 sur le plan de swing.
Il n'y aucun plan parfait qui assure de bons résultats. Ce qui est largement aussi important (sinon plus) c'est le style de release et les micromouvements des poignets, avant-bras et bras et ce que fait le corps pendant l'impact.
On peut trouver des pros verticaux, des pros plats, des pros dans le plan, et même des pros qui sont verticaux à certains moments puis flats et inversement.
Il n'y a pas non plus de chemin idéal. Certains grands golfeurs swinguent vers la gauche, d'autres vers la droite et d'autres bien vers la cible. Le chemin correspond au vol de balle, c'est tout. Les joueurs qui préfèrent frapper un fade swinguent vers la gauche, ceux qui favorisent le draw swinguent vers la droite.
Plan parfait + release en Flip/Roll = Golf militaire : Droite, Gauche, Droite, Gauche !!
Que se passe-t-il si un joueur est bien dans le plan mais utilise un release en Flip/Roll ?
La face est très ouverte avant l'impact et se referme rapidement pour un sauvetage de dernière minute. L'orientation de la face de club varie énormément pendant l'impact, et la vitesse de fermeture aura même tendance à varier d'un swing à l'autre. Un timing exquis devient nécessaire pour ne pas envoyer la balle sur une autre planète. Même un pro qui peut s'entrainer 8 heures par jour n'y arriverait pas.
Être dans le plan n'a aucun intérêt sans un bon release.
Plan parfait + release en Flip = perte de distance
Une autre situation fréquente parmi les amateurs, c'est le release en flip.
Les Flippeurs arrivent généralement à bien maitriser l'orientation de la face de club. Mais par contre ils ont un problème pour gérer le loft.
Si vous êtes bien dans le plan et que avez tendance à tapper des hautes et courtes, c'est que vous flippez.
Le bas de l'arc de swing peut changer aussi avec un flip (avec un flip/roll aussi bien sur). Il aura tendance à reculer jusqu'à arriver derrière la balle et là, bienvenue aux grattes et aux tops.
Les flippeurs utilisent classiquement un slide excessif du bas et/ou du haut du corps pour amener le bas de l'arc en avant et garantir un bon contact. Mais il faudra adapter la quantité de slide à la quantité de flip, ce qui n'est pas évident.
En slidant comme cela, il faut aussi faire une croix sur les mouvements de rotation du corps, perdre de la vitesse de swing diminuant le potentiel de distance, et la moindre qualité des mouvements du corps met en jeu les moteurs accessoires, la chaine cinétique et tout cela aggrave le flip. C'est un cercle vicieux.
Vous pouvez sans problème avoir un plan un peu flat, mais vous rattraper avec un release adapté et avoir un chemin de club très correct et fonctionnel. N'est-ce pas le but ?
Changer votre swing pour être ''dans le plan'' et garder le même release qu'avant vous fera swinguer complètement vers la gauche et vous devrez soit accepter un slice, soit jouer tout le temps en pull. Hmmmm....Que faire ?
Problèmes liés à la vidéo
Avec des caméras qui enregistrent à 30 ou 60 images par seconde, en vue de profil, il est très possible que vous swinguiez bien plus à gauche qu'il n'y paraît malgrès un ''plan parfait''. Vous serez surement coincé dans votre habituel fade ou pull alors que tout à l'air correct. Il faut augmenter le nombre d'images par secondes (je recommande au moins 120, voire 240).
L'angle de la caméra et sa position sont critiques
Il y a un autre problème lié à la vidéo. Si la caméra est positionnée un peu trop au niveau des talons ou trop au niveau de la balle le plan aura une toute autre allure. Voilà Luke Donald enregistré sous deux angles incorrects. A gauche le swing semble vertical et à droite il semble plat.
La hauteur de la caméra a aussi une importance
Voici Alvaro Quiros enregistré à environ 3 mètres du sol. Logiquement, son swing parait très flat.
Pour ne pas raconter n'importe quoi, l'oeil du planologiste devra être en bonne position, ce qui impose de se baisser au bon niveau.
Le mois prochain il y a encore de la planologie au menu.
Nous nous pencherons sur l'action des mains, des poignets, des bras et des épaules et comment ils modifient le plan, le chemin et l'orientation de la face de club dans la zone d'impact.