Etude des positions d'impact des joueurs du PGA Tour

Mai 2012

- par Kelvin Miyahira

Traduction : Robin Cocq

Pourquoi étudier les swings de l'élite ?
Si l'argent n'était pas un problème pour vous, vous acheteriez une Bentley Phantom ou un petit moustique de chez VolksWagen ? Vous voudriez que vos enfants aient des 20/20 à l'école ou des 5 ? Vous préférez que vos enfants étudient au collège du coin ou à Harvard ? Vous achèteriez un Filet Mignon de votre boucher ou un Steach haché premier prix au supermarché ? Je crois qu'on se comprend.
Tout peut marcher. La Coccinelle de VW vous amènera à destination aussi, mais pas avec le même style et le même confort que dans la Bentley. Le Steack Haché vous délivrera peut-être le même nombre de calories mais question goût je doute que vous soyez aussi satisfaits.
C'est un peu pareil avec les swings de golf.

Pourquoi copier Monsieur ToutLeMonde du Tour ? Oui, effectivement il a gagné quelques fois sur le tour et gagne sa vie très confortablement. Mais est-ce une raison suffisante pour copier ce qu'il fait ? Que se passera-t-il si vous copier le swing de Monsieur ToutLeMonde en prenant également ses fautes parce que vous ne comprenez pas les différences entre les mouvements optimaux et les mouvements erronés ? Peut-être choisirez vous alors d'adopter une méthode à la mode, qui se base sur l'abilité naturelle d'un joueur talentueux à combler les trous entre des mouvements à l'opposé de ce que font les meilleurs. J'espère que vous ne vous attendez pas à progresser trop vite...

 

Quand les gens pensent aux pros du Tour, ils s'imaginent qu'ils sont incroyablement forts et qu'ils frappent tous les balle magnifiquement. Ce n'est pas vraiment faux. Mais quand on compare un pro à un autre ? Ils sont pour la plupart de très bons athlètes, pourquoi donc certains frappent plus fort que d'autres ? Pourquoi il y a des joueurs très droits, des joueurs courts, des joueurs très longs ? Quand on voit Bubba qui attaque les par 5 du retour avec des petits fers à augusta et qui se promène, ça nous rappelle Tiger en 1997 (même si depuis ils ont rallongé le parcours). Bubba a du continuer la lutte en playoff je vous l'accorde comparé à la démolition sans merci de Tiger.
En tout cas il est très possible que la victoire de Bubba nous annonce une nouvelle ère du golf dont il faut tirer les conséquences. La distance est une alliée très utile, ce que tout le monde savait soit dit en passant, en se remémorant la domination de Tiger sur les années 1999-2001.

 

Dans mon monde, frapper court et droit ne représente pas une frappe de balle hors norme, peu importe la pureté de cette frappe. Je suis désolé, mais Moe Norman se ferait overdriver par Bubba au fer 5, et Bubba serait largement aussi précis que lui avec ce même fer 5. Le vrai challenge c'est de taper Long et Droit. Les légendes de notre sport, Hogan, Snead, Palmer, Nicklaus et le jeune Tiger ont tous réussi à le faire.

Frapper Long et Droit demandent une bien meilleur mécanique. Un joueur au-dessus des 120 Miles Par heure de vitesse de swing, tout autre variable confondue, doit être bien plus juste dans la zone d'impact (la face de club doit avoir un taux de fermeture plus bas avec un meilleur release) que ceux qui swinguent près des 100 mph. Un degrè d'erreur à 320 mètres et on peut se retrouver dans le rough. A 250 mètres les exigeances ne sont pas les mêmes.

En gardant cela à l'esprit je me suis dit que ce serait intéressant d'étudier le look des pros à l'impact et voir quels joueurs du tour s'en sortent avec les mouvements que j'ai précédemment décrits chez les légendes. Nous aurions besoin d'encore plus de vues pour affirmer avec certitude les mouvements qu'ils produisent, mais nous utiliserons au minimum la vue de face et celle de profil pour pouvoir se représenter ce qu'ils font en 3 dimensions.

C'est une des clés pour élaborer les relations de cause à effet d'un swing de golf et je vais travailler sur ce thème là durant les mois à venir. Cette étude arrivera certainement à expliquer pourquoi certains frappent la balle très fort, pourquoi certains sont très précis et quels mouvements anatomiques affectent leurs releases.

Méthode

Il faut que l'on soit exigeants sur la qualité des images et de l'angle de caméra. Les pieds doivent être raisonablement parallèles à la lentile de la caméra à l'adresse (attention certains joueurs auront un pied avant qui recule un peu avant l'impact). Une erreur dans l'angle de caméra pourra biaiser fortement les positions et j'ai du faire pas mal de tri pour éliminer certaines séquences. Il est aussi indispensable d'avoir une vue de face et de profil pour pouvoir inclure le joueur dans l'étude. Pour pouvoir étudier les swings les plus dynamiques les swings retenus ont été faits avec au mieux un Driver, au minimum des bois de parcours ou hybrides.

 

*Note : J'ai réuni à chaque fois quelques exemples pour définir chaque catégorie puis listé d'autres noms de joueurs appartenant à cette même catégorie.

 

Swings ELITE

Les Vrais swing ELITE sont définis (par moi) par différentes caractéristiques :

  • Courbure latérale de colonne vertébrale et Lordose Lombaire – en d'autres terme un swing régi par un moteur Vertébral au lieu d'un swing de bras ou guidé par le bas du corps.

  • Des épaules qui tournent sur un plan plus vertical (épaules inclinés à l'impact), et non pas horizontal (ou parallèle aux hanches).

  • La cage thoracique est fortement tournée par rapport à un torse fermé qui slide, qui s'arrête ou qui ''recouvre'' la balle.

 

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C'est un nouvel indice qui distingue assez clairement les mouvements corrects des incorrects. Avec un bon moteur vertébrale (courbure + lordose) la cage thoracique sera bien plus tournée à l'impact. Comparez par exmple Gary Woodland à droite et Brian Gay à gauche.
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En Traçant une ligne entre les épaules et sur les boutons de la chemise (qui aide à se faire une idée de la position du sternum), on peut concevoir facilement que plus le sternum est incliné vers l'avant, plus la rotation est grande. La mécanique des côtes et de la cage thoracique est très mal comprise en golf et nettement sous-évaluée parce que tout le monde a pris l'habitude de regarder les épaules et les hanches.

    • Des hances en rotation au lieu de s'arrêter, d'être propulsées en avant, ou qui ascentionnent avec un saut sans rotation.

    • La jambe gauche et des hanches en extension pour assister la rotation (sur la ''Chi Line'') au lieu de rester fléchie, avec un saut et un arrêt de la rotation, ou avec un slide et un arrêt de la rotation.

    • Le pied avant qui pivote (la jambe gauche peut continuer à tourner) au lieu d'un pied gauche planté qui inhibe cette rotation.

    • Le Bras droit fléchi à l'impact par rapport à un bras droit tenu. Cet attribut augmente la stabilité du release.

    • Le poignet droit en extension à l'impact par rapport à un poignet plat ou pire en flexion.

    • Beaucoup des différents points se recoupent avec la dernière caractéristique : le style de release. Le Drive/Hold reste la référence, bien devant l'UnderFlip, le Flip N Drive, le Flip/Roll, le Flip Fade, Le Roll etc...

 

Les Légendes

 

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Ben Hogan

 

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Sam Snead

 

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Arnold Palmer

 

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Jack Nicklaus

Jack avait vraiment une frappe inimitable au début des années 60 mais ensuite il a commencé à slider de plus en plus vers la gauche malheureusement (sa hanche gauche ne lui dit pas merci...).

 

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Tiger Woods au début et milieu des années 1990.

Les Médailles d'or

Ces joueurs ont tout ce qu'il faut.

 

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Bubba Watson

 

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Dustin Johnson

 

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Gary Woodland

 

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Hunter Mahan

 

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Keegan Bradley

 

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Graeme McDowell

 

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Tommy Gainey

 

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Steve Marino

 

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Robert Garrigus

Entendons-nous bien, pour gagner et dominer le Tour comme l'a fait Tiger, une frappe de balle et une mécénique parfaite ne suffit pas. Il faut un swing superbe oui, mais aussi un petit-jeu infaillible, un mental à toute épreuve et un putting de tueur pour dupliquer des résultats pareils.
Les joueurs de cette catégorie sont jugés purement sur l'athléticité, la présence des mouvements optimaux et, étrangement pour certains (pas pour votre serviteur) le manque de ''beauté'' de leur swing (et oui, je ne crois absolument pas aux attributs typiquement dérivés de la géométrie pour considérer un swing ''joli'', ''parfait'' etc...)

Les Médaillés d'Argent

Pour la médaille d'argent souvent on retrouve quasiment tous les mouvements sauf un ou deux. Parfois ils slident un peu trop vers la gauche, parfois leurs bras s'étendent un peu tôt ou parfait c'est leur colonne vertébrale qui perd un peu de sa superbe avec le haut du dos qui se relève légèrement. Du haut de gamme donc mais un petit peu en dessous des autres.


  

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Tiger 2002-2004

Pas autant de rotation des hanches, épaules pas autant inclinées et la colonne cervical s'élèvent avant l'impact pour faire un peu de place pour des bras qui sont entrain de s'étendre.

 

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Tiger 2008

Encore très bien, un peu en dessous de ses meilleurs années mais Haney n'avait pas encore réussi à le faire slider autant vers la gauche.

 

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Freddy a le pied gauche un peu trop stable avec un peu trop de slide et son ''C inversé'' à la traversée en témoigne (son dos ne lui dit pas merci...).

 

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Charley Hoffman

Pareil, un peu trop posté sur le côté gauche, avec un pied gauche trop stable.

 

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Scott Stallings

Pas assez de dynamisme dans le comportement des hanches pour aller chercher la médaille d'or (la hanche droite s'étend beaucoup au lieu de ''brûler l'asphalte'' avec une puissante rotation interne).

 

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Rafael Cabrera-Bello

Comme Tiger !



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Ian Poulter

Moins de rotation, moins d'inclinaison des épaules.

 

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Alvaro Quiros

Moins de rotation, moins d'inclinaison des épaules, les bras qui se tendent.

 

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JB Holmes

Les bras un peu trop tendus avec des épaules moins en place.

 

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Angel Cabrera

Les bras et les poignets compensent une face qui est reste un peu trop longtemps ouverte. Les positions du corps par contre sont très correctes.

 

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Kenny Perry

 

Les Médaillés de Bronze

Bonne courbure de colonne mais jambe gauche moins dynamique ou un peu trop de slide

Ce groupe perd une quinzaine de mètres parce qu'il n'utilise pas bien la jambe et la hanche gauche pour créer plus de rotation à l'impact. Si le joueur est trop à gauche et que la jambe se tend ça va créer un saut et un arrêt de la rotation. Si ils gardent le genou gauche fléchi en faisant de la rotation externe de hanche c'est mieux, mais ils perdent un peu de vitesse quand même.


 

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La différence entre Woodland et Kuchar n'est pas grande mais elle est importante. Wooddland tourne mieux ses hanches et sa cage thoracique à l'impact.

 

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Nick Watney

En slidant comme cela sur la gauche ça jambe gauche continue à effectuer une rotation mais le genou reste fléchi.

 

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Steve Stricker

 

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Camilo Villegas

 

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Charlie Wi

Charlie tourne très bien malgrès son slide excessif. Son femur gauche continue à tourner, le pied gauche pivote, les épaules sont inclinées et la cage thoracique et la colonne vertébrale se comportent assez bien, ce qui est rare parmi les Stack N Tilteurs.

D'autres joueurs de cette catégorie :

David Duval
Martin Laird
Tim Clark
Simon Dyson
Josh Teater
Rory Sabbatini
Stephen Ames
Ryo Ishikawa
Thongchai Jaidee
Brendan De Jonge
William McGirt
Jason Dufner
Heath Slocum
Henrik Stenson
Trevor Immelman
Ben Crane
David Toms
Padraig Harrington
Danny Lee
Boo Weekley
Steve Flesch
Ryan Palmer
Boo Weekley
Matthew Goggin
Davis Love III
Eduardo Molinari
Bill Haas


Mention Honorable

Bonne courbure de colonne mais léger saut

Ce groupe slide trop et doit sauter à l'impact et perd sa rotation par conséquent. La jambe gauche est dans une position trop verticale au dessus de la cheville gauche . Elle ne peut pas être utilisée pour créer de la rotation et n'a pas d'autre choix que de produire un saut. Ils perdent donc un peu leurs angles du à ce manque de rotation du bas du corps.


 

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Au minimum on peut observer le haut de la colonne qui s'élève, et parfois une poussée des hanches vers la balle.

 

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Luke Donald

 

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Webb Simpson

 

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Louis Oosthuizen

D'autres joueurs de cette catégorie :

Ryan Moore
Aaron Baddeley
Bernhard Langer
Michael Sim
James Driscoll
Chad Collins


Courbure de colonne vertébrale tardive

Ces joueurs là ont souvent un début de downswing par-dessus. Mais ils corrigent en lançant leur coude droit devant grace au elbow move et courbent leur colonne très tard pour garantir une bonne position d'impact. Par contre on remarque que leurs épaules ont rattrapé les hanches. Ca ne se voit pas chez les Médaillés d'Or et d'Argent.


 

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Carl Pettersen

 

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KJ Choi

 

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Paul Casey

 

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Miguel Angel Jimenez

 

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Lee Westwood

Lee a un swing assez unique. Tout en perdant son lag et en flippant, juste avant l'impact il arrive à recréer de la lordose et de la courbure de colonne vers la droite et arrive à Driver le corps correctement à travers l'impact. On pourrait créer une nouvelle catégorie pour lui : le Flip N Drive. C'est un release très différent d'un Mark Wilson qui lui release le club en lui permettant de passer devant un corps à l'arrêt. Chad Campbell a un peu le même genre de séquence.

 

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Chad Campbell

 

Slide, Bas du corps qui s'arrête avec un release des épaules

On peut subdiviser ce groupe en 3 catégories : le bras droit qui reste fléchi, le bras droit qui se tend, et le relachement du bras droit et du poignet droit.

Groupe 1: Le bras droit reste fléchi

Ce groupe perd sa courbure de colonne juste avant l'impact. La diminution de rotation qui en découle active la rotation interne d'épaule droite prématurément, et le haut et le bas du corps se retrouvent déconnectés (les facettes latérales des vertèbres ne sont plus connectées et ne transmettent plus la rotation). En gardant le bras droit plié par contre, ils arrivent à stabiliser leur release.


 

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Rory McIlroy

 

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On peut voir cet engagement de l'épaule droit en rotation interne chez Rory.

 

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Mais il sauve son impact en élançant le bras gauche en avant. La plupart des amateurs n'arrive pas à faire ce sauvetage lorsque la rotation intene d'épaule se met en place, leur bras droit s'étend et déstabilise le poignet avec un flip en conséquence.

   

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John Daly

   

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Sergio Garcia

   

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Jim Furyk

   

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Retief Goosen

D'autres joueurs de cette catégorie :

Tom Watson
Tom Gillis
Sang Moon Bae
Darren Clarke
Jason Day
Scott Verplank
Robert Allenby
Thomas Bjorn
Lucas Glover
Paul Goydos

Groupe 2 : Le bras droit se tend

Ces joueurs perdent la rotation du bas du corps ce qui oblige leur haut du corps à rattraper les hanches. Leurs hanches sont moins effacées et les épaules un peu ouvertes à l'impact. Ils arrivent à ne pas flipper grâce à de très bons mouvements d'avant-bras et de poignets. Ca reste des compensations, tout comme le haut de la colonne et le torse qui s'éloignent de la balle, avec souvent un plus grand slide vers la gauche pour faire de la place aux bras qui se tendent. 


 

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Voici Ernie Els dans le début des années 90 sur la gauche quand il était bien plus dynamique. Les hanches et la cage thoracique sont bien plus tournées. Maintenant il a plus un swing de bras et d'épaule moins puissant et moins régulier.

 

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Tiger Woods 2011

Peut-être est-ce encore un bienfait de slider plus aggressivement à gauche ? Beaucoup moins de rotation que dans ses premières années.

 

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Phil Mickelson

 

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John Senden

D'autres joueurs de cette catégorie :

Kris Blanks
Charles Howell III
Stewart Cink
Kevin Stadler
Stuart Appleby
Anthony Kim
Justin Leonard
Ryuji Imada
Kent Jones
Nathan Green

Pas de Médaille accordée

Groupe 3: Le bas du corps s'est arrêté, le bras droit s'est tendu et le poignet droit lache

Une autre manière de décrire ce groupe c'est qu'ils ont un bas du corps encore moins dynamique avec peu de rotation de la cage thoracique que le groupe 1 ou 2. Ca augmente la probabilité d'Underflip ou de Flip/roll Flip/fade. Les compensations typiques pour garantir un bon contact de balle c'est le slide exaggeré vers la gauche et une poitrine qui slide aussi pour ''couvrir'' la balle. Ces deux choses diminuent encore plus la rotation et font perdre de la puissance.


 

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Mark Wilson

 

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Brandt Snedeker

   

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Martin Kaymer

   

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Justin Rose

 

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Adam Scott

Dans l'esprit de Butch, Adam a le même swing que Tiger. Pas du tout ! Il perd plus ses angles, a moins de rotation que tiger, la jambe gauche ne se tend pas et les épaules rattrapent les hanches.

D'autres joueurs dans cette catégorie :

Matteo Manaserro
Oliver Wilson
Hideto Tanihara
Francesco Molinari
YE Yang
Rickie Fowler
Jonas Blixt
Jarrod Lyle
John Rollins
Wen Chong Liang


Slideurs/Tilteurs

Comparés à l'élite, ces joueurs manquent une partie de l'équation qui crée une bonne rotation, la lordose lombaire.
Les Slideurs/Tilteurs ne tournent pas beaucoup le sternum (ou la cage thoracique si vous préférez). Leur bas du corps slide tellement sur la gauche que ça oblige leur colonne tout entière à s'incliner à l'opposé de la cible pour garder l'équilibre. La résultante est une déconnection des facettes latérales des vertèbres et une impossibilité à garder de la rotation à l'impact. Par contre ils tournent très très bien APRES l'impact, mais on pourra s'accorder sur le fait que ça importe peu.
Voyez à quel point Woodland utilise mieux ses hanches et son torse que Zach .


 

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Il y a aussi bien plus de courbure vers la droite dans la colonne vertébrale de Gary. Zach a une colonne vertébrale très droite et ''triche'' en quelque sorte en l'inclinant dans sa totalité vers la droite.

 

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En vue de face il faut un œil entrainé (la vue de derrière serait très utile) mais on peut convevoir que le sacrum de Zach slide vers la cible.
Sa colonne se penche vers la droite et son épaule droite est bien plus loin de sa hanche que chez Woodland. Woodland a un sacrum qui s'éloigne de la cible et cela l'aide à maintenir la connection entre les vertèbres, il tourne donc bien mieux et plus vite.

 

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Dean Wilson par rapport à Charlie Wi

On a là une comparaison intéressante entre deux élèves d'une même ''philosophie'' de swing.
Mais pourquoi Charlie est en bien meilleure position à l'impact ? Tout comme Hunter Mahan tourne bien mieux que les autres élèves de Foley (si ''stables'') est-ce qu'on ne serait pas encore devant un merveilleux exemple : le meilleur élève de certaines méthodes est celui qui n'écoute pas.

Les épaules de Dean sont moins inclinées, il a moins de courbure de colonne vertébrale et moins de lordose, ses fessiers ne travaillent pas et sa cage thoracique et ses hanches sont moins tournées.

La question c'est : Est-ce que Charlie a appris à bouger comme ça en suivant à la lettre les prescription du Stack N Tilt, ou est-ce que son athléticité naturelle, son instinct lui permet de le faire en dépit de tout ce qu'on lui apprend? Je penche pour la deuxième solution parce que chez les Stack N Tilteurs ce qu'on apprend c'est qu'il faut slider continuellement (on tournera plus tard).

 

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Jeff Maggert

   

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Steve Elkington

   

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Vijay Singh

   

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Dean Wilson

D'autres joueurs dans cette catégorie :

Alex Cejka
Pat Perez
Ricky Barnes
Kevin Na
Jeff Overton
Robert Karlsson
Geoff Ogilvy

Arrêt Complet du corps

Il est très dur de ne pas avoir de flip lorsque le corps n'offre pas de rotation. Ce groupe en témoigne, avec du slide, du saut, une perte des angles, perte de lordose lombaire et de courbure laterale dde colonne etc. Notez bien les actions de poignet des joueurs de cette catégorie.


 

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Jerry Kelly

 

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Brian Gay

 

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Daniel Chopra

 

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Jeev Milkha Singh

 

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Rocco Mediate

D'autres joueurs dans cette catégorie :

Colt Knost
Tim Herron

Les épaules qui rattrapent les hanches et pivotent dans un plan similaire

Certaines personnes ont l'idée que les épaules doivent tourner parallèlement aux hanches. Cela demande un release de la courbure latérale de colonne pour que les épaules tournent indépendamment et sur le même plan. Ca demande également que les obliques deviennent le moteur principal dans ce type de swing.


 

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Chris Tidland

 

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Tom Pernice Jr.

   

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Shane Bertsch

Comme vous pouvez le voir, il y a d'importantes variations dans les positions d'impact des joueurs du Tour. De nombreux sujets seront traités dans les prochains articles mais vous pouvez déjà vous apercevoir qu'il y a des traits communs. Plus votre rotation s'arrête pour quelque raison que ce soit (slide, arrêt de rotation volontaire, domination des épaules et deds bras, perte de lordose ou de courbure latérale de colonne) plus la probabilité que votre release se dégrade en une forme de Flip, Roll ou Flip/Roll sera grande. Vous vous retrouverez avec moins de puissance et de manière certaine avec moins de régularité et de contrôle.

 

Est-ce que c'est comme ça que jouent les Ferraris du Tour ? Comme ça que Bubba attaque les par 5 avec des fers 9 ? L'élite explose la balle et a du apprendre à maintenir de la précision, sinon, selon Darwin ces joueurs n'existeraient pas sur le Tour.


 

 

En d'autres termes, il est possible de combiner puissance maximal et précision. L'élite a trouvé le moyen de swinguer de la manière la plus athlétique qui soit (le bon élève est celui qui n'écoute pas parfois). Si vous voulez jouer votre meilleur golf, tentez de faire la même chose.

Une bonne façon d'utiliser cette étude est de vous filmer et d'établir votre position d'impact de face et de profil. Vous pourrez voir où vous en êtes par rapport aux meilleurs.
Pour plus d'informations, de vidéos de swing et d'analyses en tout genre vous pouvez passer un peu de temps sur http://www.jeffygolf.com./.