Comment se servir des hanches lors de la descente ? Partie 2
Mai 2011
- par Kelvin Miyahira
Traduction : Robin Cocq
Le mouvements des Hanches et des Jambes : Complexification
Attention : cette deuxieme partie est extrêmement technique et détaillée. Allez y doucement si vous n'êtes pas passionné par la technique. Prenez le temps de maitriser la terminologie.
J'ai terminé de décoder le code génétique des légendes et il est tout à fait possible de simplifier les choses pour rendre ce contenu accessible au plus grand nombre.
Ce mois-ci, je décrirai les mouvements qui se passent à la descente, et le mois prochain vous découvrirez ceux de la montée.
Comme je le montrerai tout au long de cet article, ces puissants mouvements des hanches ne sont pas uniquement réservés au golf, on les retrouve aussi en baseball (pour les lanceurs et les batteurs), au tennis et dans de nombreux autres sports qui nécessitent des rotations.
Il faut bien comprendre qu'il existe en parrallèle de ces mouvements de hanches (articulation entre le bassin et le fémur) des mouvements de la colonne vertébrale et du bassin.
Le moteur principal du swing réside dans les mouvements de colonne et de bassin, pas dans les mouvements de hanches.
La norme universellement accepté que tout mouvement commencent à partir du sol est erronnée. Les mouvements trouvent leur source dans ce que Gracovetsky appelle le ''moteur spinal'' (spine engine) puis la séquence descend vers le sol pour rebondir lors de l'impact et assurer la meilleure rotation possible. Ce n'est pas ce que la majorité d'entre vous ont pu lire et j'en suis parfaitement conscient. Mais les faits sont là. La théorie de la ''chaine cinetique'' ne se vérifie pas chez les meilleurs frappeurs (même si on peut faire dire ce que l'on veut à un graphique, avec des sensors mal placés...). Ceux qui suivent cette théorie à la lettre n'ont pas un swing légendaire, bien au contraire.
Quelques Définitions
Avant de pouvoir décrire les mouvements, il faut d'abord définir les articulations qui seront étudiées.
Le lexique du golf est rempli d'ambiguité et pour éviter toute confusion, des rappels anatomiques s'imposent.
De plus, un même muscle pourra effectuer des mouvements différents en fonction de la position des segments osseux, en fonction de leurs insertions et des différents faisceaux musculaires activés. Par exemple, le grand fessier peut effectuer de la rotation externe ou étendre la hanche en fonction de la position du fémur ou si il reçoit une impulsion lors d'un cycle d'étirement-contraction. Certains mouvements seront difficiles à distinguer parfois et nous devrons étudier la position des os, des articulations et de la recherche qui a été réalisée dans ce domaine.
Bassin vs Hanches
Le Bassin est la partie du corps qui relie les jambes au torse et qui se connecte à la colonne vertébrale via le sacrum.
Le bassin et sa musculature font partie intégrante du ''moteur spinal''
L'articulation de la hanche fait référence spécifiquement à l'articulation Coxofémorale, assurant les mouvements entre le bassin et le fémur. Cette articulation est de type sphéroïde avec 3 degrés de liberté. Les mouvements peuvent être effectués dans les trois plans de l'espace avec Flexion/Extension, Rotation interne/externe et ADDuction/ABDuction.
Nous étudierons aussi dans cet article les articulations du genou (entre le tibia et le femur) qui peuvent influencer les mouvements de hanche.
La clé de compréhension c'est que le bassin et la colonne vertébrale peut tourner de manière indépendante par rapport aux membres inférieurs, mais de manière limitée si les hanches ne facilitent pas ces rotations.
Tous ces mouvements entre les genoux, les hanches et le bassin peuvent prêter à confusion. Essayer de séparer l'action de ces différentes articulations. Et considérez dès maintenant que ces articulations peuvent agir de concert pour créer une bonne rotation ou se combattre de manière incohérente en inhibant alors la rotation.
Mouvements dans les Trois Plans de l'Espace
Flexion/Extension
Flexion de hanche
La flexion de hanche se produit lorsque le fémur est amené vers l'avant par rapport au bassin. Les principaux muscles impliqués dans la flexion de hanche sont le psoas et l'iliaque. D'autres muscles peuvent fléchir la hanche mais concentrons nous sur les muscles les fléchisseurs les plus puissants pour l'instant.
Pour bien intellectualiser les fonction d'un muscle, imaginez ce qu'il se passerait lors d'une contraction.
Lors de la contraction, le muscle se raccourcit. Ainsi vous pourrez par exemple comprendre que certains muscles n'entrainent pas un mouvement dans un seul plan.
Par exemple le psoas lorsqu'il se contracte amènera une flexion de hanche, mais due à sa position sur la partie latérale de la colonne vertébrale, il tirera également le femur vers le centre du corps, réalisant ainsi une ADDuction de la hanche.
Extension de hanche
L'extension est le mouvement opposé à la flexion, le femur est amené en arrière par rapport au bassin. En vue de derrière, on retrouve le grand fessier, extenseur principal de la hanche.
ABDuction/ADDuction de hanche
L'ABDuction de hanche correspond à un fémur qu'il s'éloigne du centre du corps. Si l'on effectue une ABDuction des deux hanches par exemple, les cuisses s'écartent l'une de l'autre.
Les muscles impliqués dans l'ABDuction sont le moyen fessier, le petit fessier, le tenseur du fascia lata (tractus iliotibial) et le couturier (Sartorius).
L'ADDuction de la hanche correspond à un femur qui se rapproche du centre du corps. Une ADDuction des deux hanches consister à resserrer les cuisses. Les muscles responsables de l'ADDuction sont les adducteurs, le pectiné, le gracile et le grand fessier.
Rotation Externe/Interne
Rotation externe de hanche
La rotation externe de hanche est le mouvement permettant au fémur de tourner selon un axe longitudinal, à l'opposé du centre du corps. Pour repérer ce mouvement vous pourrez vous concentrer sur la position de la rotule. Si la rotule s'éloigne du centre du corps, c'est de la rotation externe.
Les muscles utilisés pour cette rotation externe sont le grand fessier, le carré fémorale, l'obturateur interne, les fibres postérieures du moyen et du petit fessier, le psoas, l'obturateur externe, les grand-long-court-et-petit adducteurs, le piriforme et enfin le sartorius.
Rotation interne de hanche
La rotation interne de la hanche est le mouvement opposé, le fémur se tourne vers l'intérieur. La rotule se tournerait vers le centre du corps. Il n'y a pas de muscle rotateur interne à l'état pur. Il s'agit toujours de certaines fibres de certains muscles, qui dans certaines conformation peuvent effectuer la rotation interne. Il s'agit des fibres antérieures du moyen et du petit fessier, des long et court adducteurs, du pectiné, de la partie interne des ischio-jambiers (semitendineux et semimembraneux), du psoas, et du tenseur du fascia lata.
Mais de quoi il parle ?
https://www.youtube.com/watch?v=Qw9oX-kZ_9k
Comme vous a pu le remarquer (mais si vous avez les avez survolé je ne vous en veux pas...), certains de ces muscles ont déjà été cités pour d'autres mouvements.
Tres souvent, en fonction de la phase du swing, le même muscle pourra effectuer deux mouvements contraires.
Par exemple, le grand fessier est censé effectuer de la rotation externe et de l'extension principalement. Mais ces mouvements ne sont pas associés normalement dans un swing de golf. Lors de la première phase du downswing les légendes utilisent le squat avec rotation externe et flexion de hanche. Que font réellement les fessiers dans ce cas ?
C'est toute la magie du corps humain. Les grands muscles du corps s'établissent dans différents plans et sont plus complexes qu'un simple biceps.
Parce que la hanche possède 3 degrés de liberté il sera possible pour un muscle d'effectuer un mouvement dans un des plans de l'espace mais être étiré dans un autre plan permettant de créer un autre mouvement plus tard.
Revenons au ''Squat''. Pendant ce squat, les fibres antérieures du grand fessieur produisent de la rotation externe de hanche et les fibres postérieures sont étirées, ce qui crée un nouveau cycle d'étirement-contraction pour plus tard dans le swing, ou il faudra faire de l'extension de hanche.
Les fibres supérieures du grand fessier permettent de faire de l'ABDuction au début du downswing. Ceci étire les fibres inférieures qui auront envie de se contracter plus tard, réalisant ainsi de l'ADDuction, bénéfique dans la seconde partie du downswing.
Les fibres des moyens et petits fessieurs peuvent aussi être utilisées aussi bien pour de la rotation interne que de la rotation externe en fonction des fibres engagées (antérieures et postérieures).
Ne vous inquiétez pas, certains muscles peuvent aider deux mouvements simultanés, comme par exemple le psoas qui entraine de la flexion et de la rotation externe, parfaitement adaptées pour réaliser le ''squat''.
Vous réalisez maintenant que le corps humain est une machine très complexe avec de nombreuses combinaisons possibles de mouvements.
Nous allons maintenant étudier les swings légendaires mais aussi ceux qui le sont moins.
Les mouvements de la transition et de la première partie de la descente
Lors de la transition les mouvements corrects à repérer sont la Rotation Externe, L'ABDuction, la Flexion, avec une flexion des genoux. Regardons ces mouvements de plus près en les comparant à d'autres mouvements non adaptés.
NB : Ces mouvements créent des séquences d'étirement-contraction automatiques et produisent un positionnement favorable pour effectuer la deuxième phase du downswing et prendre en charge la rotation pendant l'impact.
Double Rotation Externe
Avec la Rotation Externe, le fémur tourne à l'opposé du centre du corps. Lorsque les deux hanches se placent en rotation externe, vous obtenez la position du ''squat''. C'est assez évident chez Snead.
Avec cet angle de vue, vous pouvez vous rendre compte que ce mouvement est circulaire. En vue de face on pourrait facilement imaginer qu'il est linéaire.
En vue de profil, on voit qu'il retient la rotation externe au niveau de la hanche droite pendant que le fémur gauche se sépare du bassin. Celà donne l'apparence de jambes arquées.
Palmer a déjà sa hanche droie en rotation externe au backswing donc en fait il ne fait que maintenir cette position tout en plaçant la hanche gauche en rotation externe. C'est comme ça qu'il obtient son squat. En maintenant cette rotation externe de hanche droite, il prépare une séquence d'étirement-contraction pour le prochain mouvement (la rotation interne).
Deux manières différentes d'arriver dans la même position.
Dysfonctions
Sur cette vue, on peut percevoir que ce retour par-dessus est incité par un manque de rotation externe des hanches. L'énergie rotatoire qui aurait pu être générée par les fessiers et par la traction du fessier gauche sur le grand dorsal droit (aidant la courbure latérale de la colonne) est absente. Devant ce manque de rotation, le haut du corps et les bras doivent devenir les sources de puissance, rendant impossible les bons mouvements de colonne vertébrale. C'est pour celà que le retour ''par-dessus'' se met en place.
Si ce joueur ne fait pas de rotation externe, alors que fait-il ? De la rotation interne tout simplement.
Les swings à partir du sol
Voici un exemple de ce qui se passe lorsque vous essayez de swinguer par le sol, en poussant sur les jambes. La résultante est typiquement une rotation interne de la hanche droite. Ce mouvement, utilisé bien trop tôt ne pourra plus servir lorsque vous en aurez vraiment besoin, plus tard dans le swing.
Vous pouvez aussi constater que cette poussée amène le poids sur l'avant du pied gauche, et avec tant de poids sur ce pied, la rotation externe se trouvera severement limitée et les rotations du bassin également. Pas terrible tout ça...
Double rotation interne de hanche
Un autre exemple de cette dysfonction. Ce joueur était depuis longtemps concentré sur le fait de garder le poids du corps sur l'intérieur des pieds, avec les genoux bien rentrés. Il s'agit là de double rotation interne des hanches. Ca limite très nettement la rotation du bassin comme vous pouvez le voir.
Vous pouvez faire le test chez vous. Pointez les deux genoux vers l'intérieur et gardez les immobiles en essayant de créer de la rotation. Pas simple n'est-ce pas ?
Que se passe-t-il quand un joueur du TOUR effectue de la rotation interne des deux hanches au début de la descente ? Brian gay est certainement très précis mais à quel prix ?
On se rend compte encore une fois de la restriction de la rotation engendrée en début de descente.
Comment celà affecte-t-il le reste du swing ?
Sans rotation externe et sans ABDuction il n'y a plus beaucoup de mouvement disponible. On constate juste une extension des hanches et des genoux à l'impact. Vous ne croyez pas que ça va influencer la vitesse de swing ?
Principe d'interactions des segments, retour sur la ''chaine cinétique'' : Décélérez pour accélérer !
Une autre manière d'aborder le problème c'est que placer les deux hanches en rotation interne a exactement les effets que veulent les promoteurs de la ''chaine cinétique''. Ils veulent voir une décélération. Avec une double rotation interne, ils l'obtiennent...Effectivement dans un fonctionnement non optimal, c'est ce qui se passe.
Mais ces ''experts'' regardent des swings qui ne sont pas légendaires et lorsqu'ils voient cette décélération, ils en concluent que c'est une manière adéquate pour swinguer. Hmmm...
Par chance, les légendes n'avaient pas tous ces graphiques et théories de décélération pour les brider.
Ils faisaient simplement ce qui marchait le mieux, en écoutant l'athlète qui sommeillait en eux.
Vous découvrirez plus tard pourquoi la rotation externe affecte grandement la seconde partie du downswing.
Double ABDuction
L'ABDuction des hanches dans un swing de golf amène les membres inférieurs à être plus écartés sur une vue de face. C'est surement cette apparence qui a amené le terme de ''squat''.
L'ABDuction permet de mettre en place une autre séquence d'étirement-contraction qui se produira plus tard près de l'impact, avec une double ADDuction des hanches, créant les derniers degrès de rotation au bon moment.
Si un fémur est positionné de manière plus verticale que l'autre, vous pouvez en déduire qu'il y a plus d'ADDuction dans cette hanche.
Au passage, il est quasiment certain qu'à cette ADDUction sera adjointe un peu de rotation interne. Ces mouvements sont interconnectés.
Voici un modèle avec une pulsion plus aggressive des jambes, qui n'a pas grand chose de Légendaire. Voici Nicolas Thompson qui pousse avec son bas du corps. On constate qu'il crée beaucoup de rotation interne et d'ADDuction très tôt.
Nicholas est dans une position comparable à celle de Brian Gay mais il est tellement habitué à utiliser cette poussée qu'elle continue tout au long de la descente. Ces genoux et ses hanches ne réalisent pas la même extension que Brian. Sa hanche gauche ne se met pas en rotation interne à l'approche de l'impact, elle reste en rotation externe. Celà crée un slide continue vers la cible au lieu de pouvoir bien effacer la hanche gauche vers l'arrière et à l'opposé de la cible comme le faisaient les légendes.
Le Syndrome du Transfert de poids à gauche
Beaucoup de joueurs exaggèrent le transfert de poids vers la gauche de Hogan. Il est vrai qu'Hogan transférait son poids rapidement, et de plus en plus en prenant de l'âge, mais ce n'est pas la période de sa vie où il frappait le mieux. Comparez le au joueurs ci-dessous.
Immédiatement après le takeaway il commence à se transférer vers la gauche.
Puis, à la différence d'un Palmer par exemple, il reste beaucoup trop longtemps dans cette position d'un slide avec le corps fermé. Remarquez le fémur gauche bien plus vertical que le droit. Sa hanche gauche est en ADDuction pas en ABDuction. Il n'a pas la double ABDuction / Rotation externe qui permettait à ses ainés d'être si efficaces.
Avec autant de poids sur le côté gauche, il n'a pas d'autre choix que d'arrêter sa rotation ou de choisir un slide continu.
Il a pas de lag et une bonne inclinaison du shaft à l'impact, mais son corps semble de pas bouger beaucoup. Joli, mais pas légendaire.
Vous trouvez qu'il ressemble à Hogan là ?
Très peu de rotation du corps, des bras qui n'ont pas de place et doivent s'enrouler. Non pour moi, il ne ressemble pas vraiment à Hogan.
Double Flexion
La chute des hanches, la bascule antérieure du bassin avec augmentation de la lordose lombaire trouvent leur origine dans la flexion des hanches.
Cette chute n'est pas uniquement passive, soumis à la gravité. Les psoas, impliqués dans la course pour relever vos jambes vers le torse lorsque vous courrez, sont aussi capables de tirer le bassin vers le bas.
Celà crée une séquence d'étirement-contraction donnant envie aux hanches de s'étendre plus tard.
On va se servir du jeune Jack Nicklaus pour montrer cette double flexion de hanche. Elle permet au bassin de s'abaisser, et c'est subtil, mais cette flexion assure une partie du transfert de poids également. Prétez attention à sa ceinture et la façon dont elle se baisse et regarde également plus vers le sol (conséquence de la bascule antérieure du bassin ou augmentation de la lordose lombaire, qui sont des synonymes)
Sur cet angle, on retrouve le mouvement circulaire du genou droit.
Syndrome de l'extension précoce
Ross Fisher possède un mouvement très différent. Il pousse sur la jambe droite, ce qui amène de l'extension prématurée au niveau des hanches. C'est comme ça qu'il transfère son poids, mais ça a pour conséquence de mettre sa hanche gauche en ADDuction, en Rotation interne et en Extension. Il n'a pas vraiment de chute lors de la transition.
Sans la séquence adaptée pour son downswing, ses hanches ne peuvent pas vraiment effectuer de rotation externe, il n'y a plus beaucoup de mouvements disponibles à part d'extension des hanches et des genoux. Un saut sans rotation pour ainsi dire.
Les mouvements de la seconde partie de la descente : Les Quatres Fantastiques !
Après avoir mis en place la position du squat, les actions de la hanche gauche et droite ont un timing un peu différent mais sont tout de même remarquablement symmétrique.
Celà est après tout logique, afin de créer le maximum de vitesse de rotation, les actions intuitives des légendes avaient pour but de créer des couples de forces, avec mouvements de poussée de traction autour d'un même axe.
Double Extension
L'Extension concerne à la fois les hanches et les genoux. Lorsque l'on voit la ceinture s'élevait de cette manière c'est que les hanches et les genoux s'étendent.
Il existe une subtilité. Certains joueurs conservent un peu plus de Flexion de Hanche gauche à l'impact, ce qui améliore généralement leur rotation et crée plus de place pour les bras et pour conserver la courbure latérale de colonne vertébrale. (vous pouvez penser par exemple aux jambes gauches de Tiger et de Hogan, bien inclinées vers l'arrière, témoignant d'une hanche gauche qui conserve quand même un peu de flexion.
Le Jeune Jack Nicklaus était vraiment une force de la nature.
Voici Hogan qui nous montre une extension du bas de sa colonne (et non...il ne perd pas ses angles) alors que sa colonne reste bien courbée.
Lorsque l'on ne se sert pas bien de son bas du corps, il peut ne pas y avoir d'extension lors de cette phase.
Voici Chris Tidland lors du Justin Timberlake Classic en 2010. Repérez sa ceinture qui descend jusqu'à l'impact. Ses genoux restent fléchis.
Double Adduction
Ce mouvement est vraiment évident dans un sport comme le BaseBall. Les gros frappeurs rapprochent leurs cuisses l'une de l'autre pour propulser les hanches. Celà crée une rotation très puissante parce que le position anatomique est propice à la création d'un couple de force, avec traction et poussée autour d'un axe (la ''CHI line'').
Une utilisation non optimale des hanche laissera les genoux écartés sans ADDuction.
Double Rotation interne
Pour que celà fonctionne, les hanches doivent être dans la bonne position.
La gauche en particulier doit être vraiment très proche de la rotation externe maximale. Si elle est bien dans cette position maximale, il y a plus de marge de manoeuvre pour aller en rotation interne. De plus, le fémur se trouvera dans une position parfaite pour que l'extension des hanches et des genoux permettent à la hanche gauche d'être tirée vers l'arriere.
On retrouve Ben Hogan avec beaucoup de rotation externe lui permettant ainsi une double rotation interne très puissante.
Chez Snead la rotation externe de la hanche gauche est atteinte un peu plus tôt, quand le bras gauche est au niveau de la taille. Une séquence d'étirement-contraction va donc propulser la hanche gauche en Rotation interne-ADDuction-Extension à l'impact. C'est à ce moment là que l'on voit le membre inférieur gauche se redresser, avec un grand fessier du côté gauche qui tire les hanches à travers l'impact.
Au tour de Palmer, en rotation externe maximale de la hanche gauche, prêt à utiliser la rotation interne. Lui aussi tire la hanche gauche vers l'arrière et à l'opposé de la cible pendant la dernière phase de la descente.
C'est à ce moment que les légendes présentaient leur mouvement caractéristique du pied gauche, qui se retrouvait décollé du sol et pivotait harmonieusement pour éviter toute restriction de la rotation pendant l'impact.
Dysfonctions
Une position moins favorable serait d'avoir la hanche gauche qui reste en rotation interne et en ADDuction parce que comme nous l'avons vu précédemment le seul mouvement qui reste dans ce cas c'est une extension de tout le membre inférieur à l'impact. On obtient un saut sans rotation.
Pour la hanche droite c'est un scénario similaire. Plus la hanche droite sera en rotation interne tôt, plus ce mouvement est consommé prématurément, avec uniquement une extension et une ADDuction pour assurer l'impact. Même résultat final, un saut, sans rotation.
Hanche Gauche en Rotation Externe maximale tardive
Pas mal de joueurs retiennent la hanche gauche en rotation interne, souvent parce qu'ils ont transféré trop de poids à gauche en début de descente, et ils tente de tourner la hanche en rotation externe en arrivant à l'impact. Celà entretient le slide continu des hanches.
Absence de rotation interne de la Hanche Gauche
Jim Furyk place la hanche droite en rotation interne en début de downswing. Son côté gauche arrive quand même à produire un léger squat. Pas loin des légendes finalement.
Mais par la suite il est en ADDuction et rotation interne sur la hanche droite, sans réelle extension des jambes et sans passer en rotation interne avec la hanche gauche. Elle reste en flexion et en rotation externe jusqu'après l'impact, avec un slide continu. Il n'y a pas de création d'un couple de forces avec des forces symétriques de poussée et de tirage. Il n'utilise que 2 mouvements sur les ''4 fantastiques'' disponibles.
Le mouvement des hanches de Furyk est vraiment dominé par le côté droit. Il continue à pousser et à étendre la jambe à travers l'impact pour fournir de la rotation. C'est un peu comme essayer de fermer une porte dont le montant s'éloignerait au fur et à mesure.
Le succès de Jim est souvent attribué à sa précision et sa régularité. Vous voulez savoir pourquoi il est si précis ?
Regardez ses mains à l'impact, elles sont extrêmement stables. Voyez comment il supine l'avant-bras gauche bien avant l'impact pour pouvoir ensuite rester stable, avec un release en Drive/Hold. Pas de Roll. Pas de Flip. Précision et régularité.
Jeu de jambes
Même si certains experts estiment qu'un bon jeu de jambes peut causer ou induire de la rotation, je ne suis pas sur que ce soit une manière valide de voir les choses. Le mouvement s'initie au niveau de la colonne vertébrale et du bassin. Il est vrai que les hanches, les jambes et les pieds peuvent faciliter ou gêner cette rotation. C'est un point sur lequel il faut être clair, je ne pense pas que les pieds, à eux seuls, peuvent créer ce qu'on appelle la rotation des hanches.
http://www.youtube.com/watch?v=n1pcxTLcyA4
La Rotation Externe de la hanche gauche entraine une pression sur l'extérieur et l'arrière du pied gauche avant l'impact. Celà va permettre à la jambe gauche de bien tourner au lieu d'être sur la plante du pied, ce qui inhiberait la rotation externe.
Voici un ralenti du pied gauche de Ian Poulter
http://www.youtube.com/watch?v=m-68_3vM7pQ
Si le poids est sur l'avant ou la plante du pieg, la hanche gauche restera en rotation interne, ce qui gênera la rotation du bas du corps comme on peut le voir chez Padraig Harrington.
http://www.youtube.com/watch?v=4eQtU9JrUyE
Au cas où vous ne l'auriez pas remarqué, Padraig swinguait mieux en 2008. Même si il n'était pas légendaire, c'était bien mieux que ce qu'il produit actuellement.
Résumé des Séquences d'étirement-contraction mises en oeuvre au niveau des hanches pendant la descente
Prenons quelques instants pour résumer toutes ces mouvements au niveau des hanches. Souvenez-vous que les séquences d'étirement-contraction permettent de mettre en tension certains muscles-tendons-ligaments, afin de stocker plus d'énergie pour la redistribuer correctement au bon moment, avec des contractions plus puissantes.
Plus l'étirement s'effectuera rapidement, plus la restitution sera efficace.
ABDuction ----> ADDuction
Lorsque les jambes s'écartent l'une de l'autre en transition, elles auront envie de se rapprocher lors de l'impact, avec une ADDuction.
Flexion ----> Extension
Si les hanches fléchissent, elles auront envie de s'étendre lors de l'impact.
Celà se produit également au niveau de l'articulation du genou d'ailleurs.
Rotation Externe ----> Rotation Interne
En transition les joueurs obtiennet leur ''squat'' en utilisant également la rotation externe des hanches (rotules orientés vers l'extérieur), permettant de garder la rotation interne pour plus tard et fournir les derniers degrès de rotation accessibles lors de l'impact.
Petite remarque : Les légendes utilisaient de la rotation interne de la hanche gauche en fin de backswing pour lancer une rotation externe plus puissante en transition. C'est le même mouvement de fouet que l'on peut observer chez les Pitcheurs au Baseball..
Une vision d'ensemble
Le transfert de poids
Le transfert de poids ne devrait pas être causé par une poussée à partir des jambes. Comme nous l'avons vu, cette poussée entrainerait vos deux hanches en rotation interne, vous atteindrez vos amplitudes maximales bien trop tôt et vous ne pourrez pas maintenir votre rotation à travers l'impact.
Ce transfert provient des mouvements symétriques de Rotation Externe, d'ABDuction et de Flexion des hanches.
Si toutefois vous ressemblez à Arnold Palmer et que vous êtes déjà à gauche en haut du backswing (avec plus d'ABDuction et de Flexion de la hanche droite que les autres) il n'y a aucun intérêt à continuer votre déplacement vers la gauche.
Le transfert des hanches vers la cible, tout en les gardant fermée est un très mauvais conseil, ce n'est pas celà que font les meilleurs.
Les mouvements de rotation externe, abduction et flexion suffisent largement pour créer ce transfert de poids, pas besoin d'en rajouter.
Si vous placez votre hanche gauche en ADDuction le femur restera en position verticale, passera typiquement en rotation interne et vous ne pourrez pas utiliser correctement vos hanches à l'impact.
Connection contro-latérale
Observez le swing du jeune Hogan en vue arrière et vous pourrez voir le grand fessier gauche créer de la rotation externe de la hanche gauche tandis que l'épaule droite s'abaisse. Il existe une connection entre les fascias des muscles grand fessier et grand dorsal via le fascia thoracolombaire. Cette connection permet de coordonner les actions de rotation de la hanche gauche (rotation externe) et les mouvements de la colonne vertébrale avec augmentation la lordose lombaire et courbure de la colonne vertébrale vers la droite (ce qui créera la rotation du bassin).
Ce mécanisme participera à une descente du club dans le bon plan.
L'efficience et efficacité
Certains enseignants adorent le terme d'efficience. Ils l'emploient à tout va.
L'efficience est l'optimisation des outils mis en œuvre pour parvenir à un résultat. Le problème c'est qu'ils interprètent mal ce terme et souhaitent un swing avec le moins de mouvements parasites possibles. Ils enlèvent toutes les séquences d'étirement-contraction qui les dérangent pour satisfaire leur souhait d'esthétisme, parce qu'elles ne sont pas géométriquement compatibles avec les théories actuelles du plan de swing.
Vous préfériez l'efficience d'une superbe mobylette ou l'efficacité d'une ferrari ? Vous préférez brûler proprement une cuillère à café d'essence ou 30 litres au kilomètre ?
Les légendes savaient intuitivement comment utiliser le maximum de puissance disponible pour créer un swing fluide et magnifique (notez qu'en ce temps il n'y avait pas de caméras, pas de mirroirs et parfois pas de practice dans les clubs de golf). Ils ne passaient pas leur temps à enlever des mouvements parce qu'ils n'étaient pas jolis, et certainement pas si les enlever entrainait une perte de rotation ou un slide continuel...
En utilisant sans à priori tous les mouvements qui s'offraient à eux, leurs swings serait jugés inefficients selon les standards d'aujourd'hui.
L'utilisation des tous ces mouvements désormais interdits consommait peut-être de l'énergie, mais elle permettait de mettre en place de nombreuses choses favorables pour supporter la rotation à l'impact et éviter de perdre du lag, perdre de la puissance, destabiliser le release.
Très franchement, économiser ses réserves d'ATP lors d'un swing qui ne dure qu'une seconde, avec pour excuse l'efficience, c'est un peu court comme argument.
Un exemple d'efficience...
Puisque vous devez être en rotation interne à l'impact, pourquoi ne tenteriez vous pas de la maintenir pendant tout le swing. Restez bien en rotation interne de hanche droite, fermement sur l'intérieur des pieds à la montée, puis poussez en ADDuction et augmentez cette rotation interne en transition. Vous n'aurez plus du tout de rotation externe, plus du tout d'ABDuction et vous perdrez certainement votre flexion par la même occasion. Tous les muscles antagonistes deviennent des stabiliseurs et vous perdrez toutes les séquences d'étirement-contraction qui vous auraient permis de soutenir votre rotation à l'impact. C'est ça l'efficience...
Mais ne vous inquiétez pas un jour on trouvera une mobylette qui va plus vite qu'une ferrari...SI SI on trouvera... (et puis vous n'avez qu'à aller en salle de gym après tout)
Les Quatre Fantastiques dans d'autres sports
Baseball : Pitcheur
Le laureat du CY Yound Award, Tim Lincecum, a l'un des meilleurs lancers du Baseball et utilise son corps d'une manière similaire aux légendes du golf. Remarquez la rotation externe des hanches, l'ABDuction et la flexion ? Ca lui permet d'utiliser tous les muscles de son bassin, de l'entrejambe pour le transformer en ferrari. Voyez comme son pied droit glisse ou est tiré en avant par son bassin. Il se retrouve plus de 50cm devant la butte lorsqu'il lache la balle.
Mais bien sûr vous n'êtes pas obligé de lancer comme ça.
Vous pouvez aussi suivre l'exemple de cet autre lanceur Ubaldo Jimenez, candidat à la déchirure de la coiffe des rotateurs. En poussant sa hanche droite en rotation interne dès le début du pas avant, il ne peut plus utiliser ce mouvement plus tard lorsqu'il lâche la balle. Il doit tout faire avec son bras. Ca me semble conforme au principe d'interation des segments ou de chaine cinetique...On se rend malheureusement compte de la dangerosité de cette séquence pour son coude et son épaule.
Demander à un golfeur de pousser sur les jambes pour transférer le poids à la descente revient un peu au même. Vous voyez comment il pousse sur le pied droit et comment son pied reste scotché à la gomme. Rien à voir avec Lincecum.
Baseball : Batteur
Voici le batteur Alber Pujol, des ''St Louis Cardinals'' qui nous fait une démonstration de rotation externe, ABDuction, Flexion des hanches. Ce qui saut aux yeux celà dit c'est sa rotation externe de hanche droite. Ce futur membre du ''Hall of Fame'' n'est pas si différent des légendes du golf. Athlétique, puissant, Efficace.
Pourquoi le golf et le baseball devraient être si différents ?
Une autre question plus pertinente c'est : Est-ce qu'un mauvais swing de Baseball sera un mauvais swing pour le golf ?
Il semble plutôt qu'un mauvais swing est un mauvais swing, quelque soit le sport pratiqué.
Tennis : Service
Sur cette photo c'est le vainqueur de Wimbledon en double de 2005, Wesley Moodie, qui est un grand joueur de service-volée. Comment sont ses hanches avant de s'élancer pour frapper la balle ? Rotation Externe : OUI - ABDuction : OUI - Flexion : OUI...
Bizarre...
Comparons Woodie à Alizée Cornet qui s'est hissé jusqu'au 11ème rang de la hierarchie mondiale. Elle est connue pour avoir un jeu de fond de court fantastique mais un service insuffisant. Il y a pas mal de flexion c'est certain. Mais qu'en est-il de la rotation externe et de l'ABDuction ?
Ca c'est de l'efficience. De toute façon il suffit de sauter...pourquoi utiliser ces deux mouvements là ?
Alizée n'utilise malheureusement pas tous les muscles disponibles et manque donc d'efficacité.
Le Revers de Nadal
Tentez de repérer ces mêmes mouvements - Particulièrement sa hanche droite juste avant de sauter.
Pourquoi les grenouilles ont-elles constitutionellement les hanches en rotation externe et en ABDuction ?
Pour illustrer ces propos, faites ce petit test. Essayez de sauter le plus haut possible avec les jambes serrées et les genoux pointés vers l'intérieur, en enlevant donc ABDuction et Rotation Externe. Maintenant refaites le même test avec les genoux pointés vers l'extérieur et en écartant un peu les jambes. Vous vous rendrez rapidement compte de la différence de puissance lorsqu'on bride volontairement son moteur.
Les interactions entre les jambes et le bassin sont complexes même pour un mouvement aussi simple qu'un saut.
Sprinteurs
J'ai vraiment eu plaisir à trouver ce petit joyau. Depuis mon plus jeune âge, je me souviens des coachs d'athlétisme qui demandent, pour courrir plus vite et de manière plus ''efficiente'', de pomper de haut en bas avec les jambes. C'est tellement logique de tenter d'enlever tous ces mouvements parasites qui orbitent de manière circulaire pour ne garder que les mouvements linéaires, on garderait toute l'énergie disponible pour aller vers l'avant. Très logique en effet, mais nous ne somme pas des robots.
La colonne vertébrale effectue des rotations lorsque l'on courre. Comment donc supprimer ces mouvements circulaires de nos membres même en faisant de son mieux ? Et est-ce qu'utiliser toute cette énergie pour empêcher ces mouvements innés est réellement bénéfique ?
Le sprinteur de renommée mondiale Asafa Powell nous montre bien ces mouvements circulaires des deux fémurs. Prêtez attention aux mouvements de rotation externe, d'ABDuction et de Flexion de la hanche, lorsque la jambe remonte, et les mouvements de rotation interne, d'ADDuction et d'extension lorsque la jambe pousse dans le sol. Ce que l'on observe c'est tout simplement l'expression du code génétique dans ce mouvement si fondamental du corps humain.
Au cas où vous auriez des doutes, vous pouvez toujours regarder Tyson Gay, Star américaine du Sprint qui vient de battre récemment Usain Bolt sur 100 mètres.
Que retenir pour s'entrainer physiquement ?
Gardez à l'esprit que même si l'ensemble de l'enchainement requiert 4 mouvements essentiels et 5 ou 6 séquences d'étirement-contraction différentes, personne ne fait tout à l'envers. Tout le monde a au moins 1 ou 2 mouvements corrects, et ce qu'il suffit d'entrainer ceux qui sont absents ou qui sont inversés pour les intégrer dans votre swing. Pas besoin de repartir de zéro.
J'espère que cette description précise permettra de bien prendre en compte tous les muscles qui doivent être travaillés et comment ils doivent l'être. Par exemple, au lieu de comprendre de manière globale que les fessiers sont importants (et ils le sont !) il est intéressant de comprendre quand et comment ils travaillent, pour choisir des exercices adaptés. Faire des squats ou des fentes développera certes vos fessiers mais est-ce de celà dont vous avez besoin dans le swing ? Les experts de la musculation emploient peut-être la bonne terminologie anatomique, mais ont-ils une vriae idée de la dynamique et de la complexité des mouvements d'un swing de golf ? Leurs applications pratiques sont en général erronées, et parfois dangereuses à long terme.
L'entrainement se doit d'être spécifique et adapté aux séquences motrices, et non pas essayer de développer de manière inadaptée des muscles qui ''seraient importants'' pour créer de la puissance, ou de la stabilité, autres concepts ô combien ambigus et possiblement mal interprétés.
Dispositif permettant de travailler la rotation des hanches
J'ai conçu un petit outil qui entrainera les bons muscles d'une manière spécifique au swing de golf. C'est en fait un plateau tournant avec un ressort pour la résistance qui vous permet d'entrainer vos fessiers et muscles pelviens tout en frappant des balles.
J'ai d'ailleurs un lanceur de la MLB (Major League Baseball) de Washington qui l'utilise régulièrement.
Performance et Efficacité Légendaires
En compartimentant correctement le swing en multiples séquences d'étirement-contraction, des mouvements athlétiques instinctifs communs à d'autres sports, le swing devient beaucoup plus faciles à comprendre et à effectuer. Le golf est un sport athlétique comme les autres et devrait être joué de la même manière que les légendes. Autrefois aussi purs que de la neige, les swings ont été tachés par des concepts erronés, issus de technologies imprécises. Les légendes n'avaient pas de caméras pour leur dicter dans quel plan (imaginaire puisque basé sur un modèle en 2 dimensions) il fallait swinguer. Ils n'avaient pas de Trackman pour leur demander de produire le D-plane parfait, ni de capteurs sur les bras et les jambes pour conforter quelque théorie de décélération sur un graphique, sans étudier le mouvement réel des articulations, sans tenir compte de ce que ferait la colonne vertébrale (mais non enfin, la colonne doit être droite pendant tout le swing c'est évident, comme pour les sprinteurs...).
Ils swinguaient simplement le club et frappaient la balle de la manière la plus athlétique possible (et peut être moins esthétique). Darwin ne serait pas étonné, les plus forts survivent et excellent.
John Novosel Jr. du Kansas et Andrew Ludlow du Texas ont terminé mon programme de certification niveau II. Vous pouvez les contacter pour travailler sur votre swing. Ca sera certainement plus simple que de venir me voir à Hawai.
Quelques vidéos à étudier